La musique mécanique
L’âge d’or de la musique mécanique se déroule entre 1870 et 1930, période riche d’innovations techniques et culturelles en France et dans le Monde. Cette « Belle Epoque » correspond à la seconde révolution industrielle propulsée par l’électricité et le moteur à explosion et mise en avant lors des grandes Expositions Universelles.
C’est durant cette période que les Français peuvent arpenter les rues des grandes villes au son des orgues de barbarie, prendre un café accompagné d’une valse jouée sur un piano mécanique ou encore, profiter, chez soi, des plus grands airs de musique joués sur une organette. La musique pénètre alors toutes les couches de la société, de la ville au domicile.
L’invention de la radiodiffusion, de la musique enregistrée puis, plus récemment, des supports numériques, a entraîné la disparition de la musique mécanique. Aujourd’hui cependant, un cercle de passionnés et de collectionneurs nous offre de retrouver ces notes du passé.
L’exposition
L’exposition ne suit pas une chronologie, mais tâche de se concentrer sur différents thèmes propres à ces instruments. L’exposition est introduite par la tonotechnie, l’art de noter les cylindres, et par le personnage de Salomon de Caus, inventeur dieppois qui a pu travailler sur la musique mécanique au XVIIe siècle. Elle se poursuit avec la musique des rues, celle des orgues de barbarie, des pianos à roues et des fêtes foraines pour ensuite se concentrer sur la musique des cafés et des bistrots avant de pénétrer dans le foyer, le monde des boîtes à musique et des organettes. Enfin, en guise de conclusion, une vitrine retrace tous les supports musicaux, du cylindre pointé au support numérique.
Les partenaires
Cette grande exposition met en scène un grand nombre d’instruments et d’objets issus des collections du Musée d’Histoire de la Vie Quotidienne acquise par la mairie de Saint-Martin-en-Campagne. Il y a également des documents issus du fonds ancien de la médiathèque Jean Renoir de Dieppe, des objets du Musée de l’Horlogerie de Saint-Nicolas-d’Aliermont, différents instruments de la Ferme des Orgues de Steenwerck et du Musée de la Musique Mécanique de Dollon et enfin, différents documents appartenant à des collectionneurs privés.
