L’histoire de la coiffure
La coiffure encadre, met en valeur le visage, lieu de l’expression et de la communication humaine. Elle fait partie des artifices de séduction adoptés par les femmes et les hommes.
Elle est soumise aux modes depuis que l’Homme a commencé à s’occuper de sa chevelure : des reines et rois de l’Egypte ancienne avec leurs perruques, postiches, rajouts et substances grasses, tel du gel pour discipliner leur chevelure, aux perruques très élaborées portées par les courtisanes et courtisans du XVIIIe siècle jusqu’aux coiffures structurées et très colorées des années 1980.
À chaque époque et dans chaque civilisation, la coiffure est l’ornement qui permet de situer socialement un individu. Ainsi, les cheveux longs sont associés aux rois francs, aussi appelés rois chevelus, aux hippies, mais encore aux stars de cinéma hollywoodiennes et aux chanteurs de Rock. Quant aux crânes rasés, ils nous évoquent les prêtres égyptiens, les moines bouddhistes, les skinheads ou les acteurs de film d’action…
La coiffure a, très tôt, été érigée en « art de la coiffure », comme un arrangement judicieux de la chevelure en fonction de l’ « air du visage » et de l’artifice du cheveu, et les coiffeurs considérés comme des artistes.
Parcours de l’exposition
Plusieurs thématiques liées à la coiffure sont présentées au cours de cette exposition. La transformation du cheveu est mise en avant avec divers outils permettant de friser, couper, colorer, lisser, modifier le cheveu. À côté de ces outils, plusieurs panneaux permettent de retracer l’histoire de ces outils et du métier de coiffeur depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours en passant par les corporations de coiffeurs sous l’Ancien Régime et à la profonde modification du métier au XXe siècle.
Le musée a également mis en scène un cabinet de coiffure à travers des objets issus de multiples cabinets des années 1960 à 1990. Plusieurs objets sont présentés comme le traditionnel siège de coiffeur, les blouses, les outils, les meubles de coiffeurs, etc. Cela permet ainsi de se replonger dans un cabinet de coiffure comme il en existait à cette époque.